Depuis 1994, les injections permettent de traiter efficacement, rapidement et sans danger les patients. Qu’ils soient atteints d’hyperhidrose axillaire (transpiration excessive des aisselles), ou encore de transpiration excessive du front.
Au niveau des aisselles, le médecin détermine d’abord la zone qui transpire le plus par le test à l’iode. Puis, il dessine sur la peau des carrés, dans lesquels il va injecter de petites quantités de produit à l’aide d’une aiguille très fine. Ces injections sont peu douloureuses, mais il est possible d’appliquer au préalable une crème anesthésiante.
L’efficacité apparaît à partir du 2ème jour; il est maximum après un mois, et dure environ 6 mois. Puis, on peut renouveler le traitement.
Les injections sont également efficaces pour le traitement de l’hyperhidrose des mains et des pieds, mais la douleur nécessite une neuroleptanalgésie et donc une réalisation à l’hôpital…
De plus, la surface à traiter implique des doses plus importantes, avec le risque de faiblesse musculaire dans les suites du traitement, qui peut être génante. Le prix peut aussi rendre le traitement dissuasif.
Les hyperhidroses localisées qui surviennent au décours d’opérations de la parotide (syndrome de Frey), peuvent aussi être traitées par les injections.